Les vins rouges, peu tanniques, de « saison » ou « primeur » et de courte maturité (3, 4 à 6 ans) seront parfaits sur des entrées froides ou chaudes, les viandes blanches, volailles, certains poissons et notamment ceux de roches ou de rivières aux goûts marqués (carpes, lamproies, brochets, silures, etc…), escargots et cuisses de grenouilles, terrines et charcuteries régionales (avec les vins de régions similaires) les abats, les grillades, les viandes rouges « légèrement » ou peu saucées, des fromages affinés, etc.
Les vins rouges tanniques et expressifs de « saison » et de courte maturité (souvent en macération carbonique ou semi carbonique pour une meilleure extraction des arômes) seront servis sur la même gamme mais sur des plats plus relevés (épices, aromates, sauces plus denses et parfumées), des légumes et condiments plus puissants en saveurs (cuisine méridionale, africaine, dom tom, etc).
Les vins rouges fins et délicats de garde et de longue maturité, s’accorderont avec les plats aux saveurs délicates, souvent cuisinés avec des produits nobles (truffe, champignons, abats, gibiers, etc…), toute la grande cuisine, dite gastronomique, mais aussi avec les mets les plus simples comme les grillades (côte de bœuf de première qualité grillée aux sarments de vignes, ou autre gigot d’agneau à la ficelle, etc…) à déguster avec un Saint Emilion Barrail des Graves, 1999 ou 1990, un Trevallon 1990 ou 1985, un Charmes-Chambertin millésime 2003, ou un Echézeaux du Domaine Mugneret, un Mercurey "la Brigadière" 2006, du domaine des Champs de l'Abbaye, un Moulin à vent de Michel Guignier, un « sélection noble » 2001 du Domaine Gentile, un Sancerre cuvée génération 1988 de Alphonse Mellot, ou un Montus millésime 1985, etc…
Christophe Guitard